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Dictionnaire des lycées publics des Pays de la Loire

Des liens d’estime et d’amitié

Frédéric Provost

Acte de naissance de Frédéric Provost

Frédéric Provost est bien le directeur de l’école normale lorsque Eugène Livet y arrive, en 1836.

Aux Archives départementales d’Angers on trouvera :

la nomination de Frédéric Provost

une lettre au préfet avec sa signature et fonction

un état des maîtres admis à la table commune où figurent Frédéric Provost en ligne 1 et Eugène Livet en ligne 18 et Beuchard son prédécesseur à La Pouëze, en ligne 11).

l’acte d’admission à la retraite de Frédéric Provost, le 27 août 1839. Il est remplacé par Clédat de la Vigerie avec qui E.Livet travaillera de 1840 à 1846.

Document où il est fait état de l’admission à la retraite de Provost (mais ce n’est pas l’acte officiel).

La lettre explique pourquoi c’est Clédat de la Vigerie plutôt que Solaire (préalablement choisi) qui a été désigné pour remplacer Provost suite à son admission à la retraite (ligne 6). Tout cela car l’École normale de Nantes, dont il était directeur, a fusionné avec celle de Rennes et il lui fallait un poste.

la liste des boursiers de 1837 (E. Livet ligne 4)

- Le nom de Livet est porté sur beaucoup de documents. On trouve, parmi ceux-ci, un résultat d’examen concernant Livet (ligne 4).

Quand on reprend le livret écrit par Eugène LIVET, ce dernier parle de lui à la page 26.

M. Provost était en retraite à Nantes et c’est vers lui qu’il se tourne pour lui présenter son projet et c’est lui qui lui trouve la pension Notre-Dame.

G. Creveuil en parle plus longuement dans son ouvrage.

Tableau du personnel de l’École normale primaire du 8 septembre 1837

Frédéric Provost et Eugène Livet ont donc entretenu des liens d’estime et d’amitié.

En 1835, Frédéric Provost était célibataire, maître en histoire-géographie, art d’écrire, reconnu comme très estimable, exemplaire, avec zèle et succès, ayant exercé mille fonctions sans interruption depuis 1814. C’est pour toutes ces raisons que la commission de surveillance de l’école normale primaire le nomme directeur ; c’est signé Guizot.

C’est donc à Frédéric Provost que le maire de La Pouëze, Paulo s’est adressé pour avoir un bon instituteur et c’est lui-même qui est venu installer Eugène Livet au village et qui a promis qu’il ne resterait qu’un an. (page 19)

En 1864, Eugène fils ne travaille pas encore avec son père. Il commence en 1869.

Recherches effectuées en mars et avril 2011 par Mme Françoise Poussin