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Les travaux d’aménagement du Grand Séminaire sous la direction de l’architecte Lafont
© Photo M.L
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LAFONT, Georges (1847-1924)
Architecte nantais devenu en 1891, Inspecteur des édifices religieux puis architecte diocésain en 1894 et architecte-adjoint des Monuments historiques le 27 avril 1908.
Il a mené à bien les travaux des Tours Lu à partir de 1905, sur les plans de l’architecte parisien Bluyssen.
Il fut l’un des créateurs de la station balnéaire de la Baule.
© Photo M.L
Il réalisa les plans des quartiers des arbres et des oiseaux (vers 1871), ceux de la villa Ker Maurice et de la sienne en 1881 « le Symbole » ou « Saint Bôle » avenue de la rue Pierre Percée , de 1880 à 1886, la Chapelle Sainte Anne dédiée à Notre Dame des flots , (elle deviendra lieu culturel en 1989), en 1896 Ker Vary, en 1908 la villa Pax et l’école publique Georges Tanchoux en collaboration avec l’architecte Chauvet.
Autre villa : “Saint Quiriac“...
Alain Charles, La Baule et ses villas, le concept balnéaire, Éditions Massin 2002.
Texte rédigé pour l’exposition des Prix Lafont de 1992 et complété en 2010.
© Gilles Bienvenu
© Fonds C.B
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Animateur de la vie culturelle nantaise, Lafont a créé en 1884, avec ses amis un groupe « pour causer et fumer », la Société littéraire et artistique « Le Clou ».
© Fonds E.R
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L’épique époque du Clou
Quatre des membres fondateurs du Clou : « les amis des amis étaient les bienvenus, pas besoin de se mettre sur son 31, on pouvait emmener sa pipe pour fumer en buvant de la bière Burgelin »
Société festive, le Clou fut l’ancêtre de la Cloche ou de l’esprit de la commune libre du Bouffay.
De tout temps, Nantes a été le théâtre d’incroyables histoires. Au fil d’un entretien sérieux et serré, le guide Félibien nous embarque au pays des « cloutiers » disparus.
Le Clou, une histoire nantaise qui ne nous rajeunit pas !
« La survivance de son souvenir précieux et charmant console ceux pour qui le passé n’est pas l’oubli ». Cette phrase achève le livre sobrement intitulé « Le Clou », écrit par André Perraud-Charmantier. Membre du Clou, l’auteur l’a publié en 1926 à 250 exemplaires. »
Pourquoi si peu ?
« Parce que réservé aux membres de l’association. »
Alors, ce fameux Clou, de quoi s’agit-il ?
« C’est une sorte de salon festif, artistique, fondé en 1884 par des amis qui se réunissent chez Georges Lafont. Il habite impasse de la Rosière d’Artois, près du musée Dobrée. Il y a juste un trésorier et un « patron », la cotisation est fixée à 25 francs. Mot d’ordre : pas de publicité, pas de presse. »
Leur devise ?
« « Chacun pour nous ». A l’époque du Clou, Nantes compte d’autres sociétés tels le Chat Noir, le Chien Noir, le Tambourin, la Basoche ou encore les Sans Souci. »
L’âme du Clou ?
« Lafont père et fils, le père Jules (mort en 1894) et puis Georges. On doit à ce dernier les plans de l’hôpital maritime de Penbron, du théâtre municipal de Quimper et le développement de La Baule. »
On dit que l’atelier de Lafont était Le Clou lui-même ?
« C’est exact. L’originalité du décor, une salle surplombée d’un dôme central, enchantait. Mille objets et bibelots précieux, de lézards décoratifs à des instruments de musique exotique, remplissait les lieux. Parmi ses collections, la maquette de la statue de Guépin par Lebourg, un bouddha en or n’exhibant que son nombril, une arquebuse allemande du XVIe siècle et même le fusil d’Haudaudine, le fameux Régulus Nantais. »
Il fallait montrer patte blanche ?
« Pas du tout, les amis des amis étaient les bienvenus, pas besoin de se mettre sur son 31, on pouvait emmener sa pipe pour fumer en buvant de la bière Burgelin. toutes les professions y sont représentées dès le début : barreau, magistrature, arts, industrie, commerce, anciens élèves du lycée de Nantes et du nouveau.
Les réunions ont lieu deux fois par mois, le lundi. On y cause donc, on y lit des pièces, on chante, on écoute des musiciens de renom, des conférenciers. Tous les sujets de discussion sont autorisés sauf la politique. »
Il y a des gens connus ?
« Si je vous donnais la liste complète des membres, vous auriez l’impression de lire un plan de Nantes !
Ҫa va des Schwob (Georges, Maurice et Marcel) à Lotz-Brissonneau, de Grandjouan à Guist’hau, de Gustave Sarradin à Paul Bellamy. Il y a aussi Léon Brunschvig, journaliste et animateur des réunions. Une fois par an, il y a un banquet annuel, c’est l’occasion pour les artistes de dévoiler leurs talents sur les menus. Dessins et sonnets se mêlent au programme des festivités. Le menu dessiné par Jules Grandjouan en 1898 est très recherché. »
Stéphane Pajot. Dimanche 10 mai 2009, Presse-Océan.
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© Archives Lycée Livet
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Article M.Launay