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Jean-Pierre Mouraux
Jean-Pierre Mouraux, de l’ENP à la maison de l’Oncle Sam : un rêve américain.
Jean-Pierre Mouraux entre en octobre 1956 à L’École Nationale Professionnelle Livet. Nantais, il y passera trois ans en tant qu’externe.
Année 56-57 4T1 ; Année 57-58 4T3 ; Année 58-59 3T2
Son parcours, au-delà de la première curiosité, suscite l’admiration.
© Archives lycée Livet
© Fonds Jean-Pierre Mouraux
© Fonds Jean-Pierre Mouraux
© Fonds Jean-Pierre Mouraux
© Fonds Jean-Pierre Mouraux
© Fonds Jean-Pierre Mouraux
Une lecture très attentive de l’ensemble des documents ci-dessous montre, une fois de plus, que sans audacieux courage rien de solide ne peut être entrepris. Nous y voyons là, un gage d’encouragement pour tous ceux capables de se donner de vrais défis. Ici, se dessine et se croise une double aventure : celle tout d’abord de sa propre votre vie et celle bien réelle de l’Oncle Sam !
Les ressorts du mythe et de la puissance des images tiennent, par définition, la réalité à distance. Les emblèmes nationaux se maintiennent souvent en alimentant la fiction. Les multiples résurgences iconographiques le montrent. La force même des emblèmes échappe ainsi en grande partie à la preuve, à la démonstration. Comme vous le dîtes : « Presque la totalité des Américains pensent que leur emblème national a un caractère fictif ». Nous pourrions, sans trop de risque, ajouter que cette idée est mimétiquement relayée ici aussi en France.
D’où la nécessité de nous interroger sur le fondement de cet emblème.
Extrait d’une correspondance avec J.P Mouraux. Décembre 2009.
© Fonds C.B
© Fonds C.B
The American Dream — The American Way
Le rêve Américain — La façon américaine
Quand Cécile et Jean-Pierre Mouraux atterrirent à l’aéroport international de San Francisco et descendirent de l’avion de la Panam pour s’établir aux Etats-Unis, ils étaient à des lieues de penser que, quelque trente ans plus tard, ils deviendraient les historiens d’Oncle Sam, écriraient un livre “QUI ETAIT ONCLE SAM ?”, ouvriraient un musée Oncle Sam, et seraient les propriétaires de la maison d’Oncle Sam.
© J.P Mouraux
Ils arrivaient, pleins d’idées et de courage, pour vivre leur American Dream. Ils le vécurent, mais en suivant the American Way. Un parcours américain ardu, plein d’embûches, mais basé sur la liberté d’entreprise, le droit de "se casser la gueule" mais avec le droit de recommencer. Cela donna plus de piment à leur aventure américaine qui pourrait commencer par "il était une fois…".
© Kilian Fichou
Laissons-les raconter leur histoire :
Ce ne fut pas toujours facile, parfois très difficile, à la limite du découragement. Mais vous n’obtenez rien sans rien, vous ne réussissez pas sans difficultés de parcours. Ce serait trop facile (et ennuyeux !). Vous devez mériter votre succès. Disent-ils avec philosophie. Nous avons vécu un conte de fées moderne. Et, comme dans les contes de fées, il y a de bons moments et des moments difficiles, des larmes de joie ou de désespoir.
Avant de prendre la décision de nous installer aux Etats-Unis, nous sommes venus souvent visiter le pays pour être sûrs que c’était notre terre promise. Nous sommes venus avec "l’idée du siècle" : créer un service de tours guides pour visiteurs français et francophones, le but étant de leur faire découvrir et aimer le pays, spécialement la Californie et la région de San Francisco.
L’idée était bonne. Nous investîmes tout ce que nous avions, obtînmes les permis nécessaires, et le succès ne se fit pas attendre. Nos clients le disaient à leurs amis et créaient de nouveaux clients. L’avenir était rose. Nous étions satisfaits. Nous aidions les Français à aimer les États-Unis et oublier leurs préjugés contre ce pays. Que pouvions-nous demander de plus ? Nous ne pouvions imaginer une meilleure situation.
Après deux années de succès, nous investîmes davantage, achetâmes des bus supplémentaires, et avions pleine confiance en l’avenir. Nous étions loin de penser que la politique française allait nous détruire. De l’autre côté de l’Atlantique, des rumeurs que les capitaux monétaires français allaient fuir devant la menace d’un gouvernement de gauche entraînèrent des mesures gouvernementales préventives : un strict contrôle des changes ne permettait plus aux Français de se rendre à l’étranger avec plus de 200 dollars par an et par personne et interdisait l‘utilisation des cartes de crédit. 98% de nos clients annulèrent leurs réservations. Nous étions ruinés avec des dettes importantes. Tous nos "amis" nous tournèrent le dos. La bonne idée était devenue un cauchemar. Nous ne pouvions plus payer notre loyer et risquions de nous retrouver à la rue.
La solution de facilité était de "faire faillite", de ne pas payer notre loyer et attendre d’être expulsés. Aux USA, à cette époque, une "faillite" annulait toute vos dettes et vous permettait de recommencer autre chose sans être au ban de la société. Nous refusâmes cette solution. Notre banque nous avait fait confiance — nous ne pouvions la trahir. Notre propriétaire nous avait fait confiance — dans l’impossibilité de le payer, nous nous devions de libérer les lieux. Nous vendîmes divers objets pour réunir la somme nécessaire pour le dépôt de garantie d’un petit appartement dans un quartier dangereux de San Francisco. Notre banque se montra très compréhensive et nous accorda du temps pour nous permettre de nous redresser.
Que faire quand vous n’avez plus de travail, plus un sou et plus de voiture ? Vous devez trouver immédiatement une solution pour survivre. Elle se présenta sous la forme de "baby-sitting". A cette époque, 2 dollars de l’heure. Le calcul était simple : 2 dollars x 10 heures par jour x 30 jours par mois x 2 personnes = 1200 dollars. Assez pour payer le loyer et les charges, et la salade de pissenlits au bacon que nous mangeâmes tous les jours pendant six mois. Comme nous n’avions plus de véhicule, plus de frais d’assurance et d’essence. Simplement mal aux jambes à cause des heures de marche chaque jour pour nous rendre au travail.
Puis une éclaircie : Cécile trouva un travail de baby-sitting à temps complet avec une meilleure paie chez une famille sympathique. Un autre client de baby-sitting nous proposa de faire le ménage régulièrement chez lui, ce qui paierait mieux. J’acceptai immédiatement. Mes années dans la Marine Nationale m’avaient tout appris, particulièrement à "récurer et faire briller". Quelle promotion : de 2 dollars à 6 dollars de l’heure ! Nous voyons la fin du tunnel. Mon client, content de la qualité du travail, me recommanda à ses amis, qui me recommandèrent à d’autres…
Très vite, je devins "l’homme de ménage" à la mode à San Francisco et dans la région. Puis on nous offrit l’entretien d’un magasin de quatre étages et d’une école. Tout en continuant nos emplois journaliers de baby-sitting et de nettoyage, nous entretenions des locaux commerciaux la nuit. Le bouche à oreille nous apporta encore plus de maintenances commerciales. Nous travaillions 18 heures par jour. L’argent commençait à rentrer de nouveau. Nous commencions à rembourser la banque. Nous achetâmes des véhicules et de l’équipement et créâmes un service de nettoyage complet : entretiens commerciaux et résidentiels, nettoyage de moquettes, lavage de vitres, grands ménages. Nous embauchâmes des employés. Nous étions de nouveau sur les rails.
Dix ans plus tard, une nouvelle opportunité se présenta. Nombre de nos clients avaient des chiens et des chats. Nous avons toujours eu une passion pour les animaux et les animaux nous retournent cette affection. Les chiens de nos clients nous accueillaient avec joie. Plusieurs de nos clients nous demandèrent de garder leurs animaux lorsqu’ils partaient en week-end ou en vacances. C’est ainsi que nous vint l’idée d’ouvrir un hôtel pour chats et chiens en vacances. Bientôt notre maison, stipulant "sans animaux" dans le contrat de location devint trop petite. Nous eûmes la chance de trouver une ferme à Sonoma et Happy Pets Inn (l’Auberge des animaux heureux était née). Nous vendîmes notre compagnie de nettoyage et commençâmes à travailler à temps complet dans notre nouveau business. Nous fournissions en plus un service de ramassage des animaux pour nos clients de San Francisco. Après deux ans, nous pûmes acheter la propriété adjacente et ouvrir un hôtel pour chats dans celle-ci.
Sonoma Valley, Thursday, March 6, 2008.
Sonoma Valley, Thursday, March 6, 2008.
Pour décorer cette nouvelle maison, nous achetâmes une affiche ancienne d’origine où figuraient des chats. Il devait y avoir un virus dans ce vieux bout de papier car notre collection d’affiches "Chats et chiens" atteint maintenant environ 300 lithographies originales. Captivé par les arts graphiques, je décidai d’étudier et devins un expert en affiches anciennes. Je passai des nuits à apprendre et lire plusieurs centaines de livres sur les affiches. Pendant que Cécile continuait à s’occuper de l’hôtel pour chats et chiens, j’ouvris une galerie d’art et affiches anciennes. Nouveau coup de chance : Pour notre collection d’affiches sur la Première Guerre Mondiale, nous acquîmes le célèbre poster d’Oncle Sam “I WANT YOU” par James Montgomery Flagg. Nous voulûmes mieux connaître qui était Oncle Sam et nous interrogeâmes de nombreuses personnes. Nous découvrîmes que presque personne ne connaissait les origines du symbole américain. La plupart des gens pensaient qu’il s’agissait d’un personnage fictif. Un de nos clients savait qu’il était né à Arlington, près de Boston au Massachussets. Nous décidâmes, d’une part, de collectionner et de nous spécialiser dans les affiches “Oncle Sam” et d’autre part, de nous lancer à la recherche du véritable Oncle Sam.
© J.P Mouraux
Sonoma Valley, Thursday, March 6, 2008.
Nous prîmes la décision que je me rendrais à Arlington pour débuter nos recherches. Là, la chance, sous la forme d’un feu rouge, me permit d’apercevoir sa statue — plus précisément la statue de Samuel Wilson qui est à l’origine d’Oncle Sam. Sur le monument, on pouvait voir les noms de Menotomy (le nom de Arlington quand Samuel Wilson est né) et aussi Mason au New Hampshire, et Troy dans l’état de New-York. Je trouvai sa maison à Mason et sa tombe à Troy. Enthousiasmé par mes découvertes, je revins sur la Côte Est plusieurs fois pour approfondir mes recherches et fouiller dans les archives des Sociétés Historiques des différentes villes. Je pus commencer à reconstruire la vie de cet inconnu qui est devenu le symbole national américain.
La baguette magique frappa de nouveau : lors d’un de mes passages à la bibliothèque de Mason, une jeune femme qui s’y trouvait avec ses enfants me demanda une carte de visite. Un mois plus tard nous recevions d’elle un fax qui mentionnait que la maison d’Oncle Sam était à vendre. Je sautai dans le premier avion pour Boston, atterris à Logan Airport à 7 heures du matin, rencontrai l’agent immobilier à 10 heures, et achetai la maison d’Oncle Sam à 10 heures 30 ; Je ne peux pas décrire notre joie. Pouvez-vous imaginer cela ? La maison d’Oncle Sam ! Cela fait environ cinq ans maintenant et nous nous demandons encore si nous ne rêvons pas. Un vrai conte de fées !
© J.P Mouraux
© J.P Mouraux
Empire News, Saturday 10, 2007.
Empire News, Saturday 10, 2007.
Nous décidâmes de partager ces informations et notre passion pour Oncle Sam / Samuel Wilson avec tout le monde et commençâmes à écrire un livre sur sa vie “WHO WAS UNCLE SAM ?”. Ce livre a encore plus de succès que nous l’espérions.
De nombreux visiteurs du musée nous demandent : “ Pourquoi un couple de Français est-il si intéressé par le symbole américain ? Pourquoi ont-ils créé cette collection ? Pourquoi ont-ils fait toutes ces recherches, écrit un livre sur l’oncle Sam ? Acheté sa maison ? ”. Notre première réponse est une plaisanterie : “ parce que nous attendions que vous fassiez quelque chose, et comme rien ne se passait, nous nous en sommes occupés ”. Ensuite, sérieusement :
1. Parce que nous aimons ce pays qui nous a permis de réussir comme aucun autre pays ne l’aurait fait.
2. Parce que la vie de Samuel Wilson est un modèle en elle-même : Il appartient à cette première génération d’Américains qui ont donné aux Etats-Unis cette solide fondation. Sa famille et lui-même ont été les témoins ou ont participé aux évènements de la révolution. Son père était un “Son of Liberty”, il fut l’un des acteurs du Boston Tea Party, et a combattu à Bunker Hill. Samuel Wilson avait l’esprit d’entreprise et il a contribué à la construction des Etats-Unis tout en aidant activement sa communauté. S’il n’avait pas été ce genre de personne, nous ne nous serions pas intéressés à sa personnalité, seulement aux affiches d’Oncle Sam. C’est le côté humain de Samuel Wilson qui nous a passionnés. Nous aimerions envoyer un message aux vieilles familles américaines : Vous vivez dans un des meilleurs pays au monde. Soyez-en persuadés. Protégez-le. En tant que nouvelle génération d’immigrés, nous le savons mieux que personne.
© J.P Mouraux
© J.P Mouraux
3. D’origine française, nous nous souvenons qu’en 1917, pendant la Première Guerre Mondiale, le Général ¨Pershing et ses “Dough Boys” sont venus aider les Français à repousser les envahisseurs. En 1944, de nouveau, les Américains sont venus libérer la France. Sans leur intervention nous parlerions certainement une autre langue. Beaucoup d’entre eux ne sont pas revenus. Des milliers de croix blanches dans toute la France montrent leur sacrifice. Nous leur en sommes profondément reconnaissants et ceci est le moins que nous puissions faire.
© J.P Mouraux
© J.P Mouraux
4. Et, comme la devise des armoiries de Lafayette le précise : “CUR NON”, c’est-à-dire “POURQUOI PAS ? ”.
Après une telle histoire, nous ne pouvons que vous poser la question suivante : Avez-vous d’autres projets ou avez-vous accompli votre rêve ?
Quand vous êtes un entrepreneur, vous ne pouvez arrêter la "machine à travailler". Le Rêve Américain n’a pas de limites. Plus exactement, il se termine avec vous. Il est bon de rêver : C’est ça la “pursuit of happiness”. Et vous devez faire que votre rêve devienne réalité. Samuel Wilson, notre oncle Sam, s’est avéré le parfait modèle.
State local, Wednesday, Sept.14, 2005
State local, Wednesday, Sept.14, 2005
Le succès de notre musée a dépassé nos espérances. Il est actuellement installé dans un building sur notre propriété de Sonoma. Ce bâtiment est devenu trop petit pour tout exposer — plus de1200 pièces — et pour recevoir un grand nombre de visiteurs, tels que des groupes ou des écoles. La réaction de nos visiteurs après la série habituelle de “Whao ! Whao ! ” ou de “Oh, my god ! Oh, my god ! ”quand ils rentrent dans le musée est : “ Tous les Américains devraient voir cela. Vous ne pouvez pas garder cela pour une audience restreinte”.
Cécile et Jean-Pierre Mouraux. Tous droits réservés.
© J.P Mouraux
© J.P Mouraux
Notre prochain but est donc d’en faire un musée national et de trouver son emplacement définitif. Nous avons réalisé tout cela — la collection, les recherches historiques, l’achat de la maison d’Oncle Sam, la publication de notre livre, à force d’huile de coude et de nos économies. Pour atteindre un niveau national, nous avons besoin d’associés financiers qui soient patriotes et qui comprennent l’importance de transmettre l’héritage de notre passé aux futures générations, spécialement l’œuvre de la première génération d’Américains qui a si bien établi les fondations de ce pays. Nous devons protéger ces fondations pour conserver sa force au pays.
Avez-vous une idée de la structure de votre musée ? Oh, oui — très précise. Et nous y travaillons constamment. En bref, il comprendrait 4 parties importantes :
1. La première pièce sur la vie de Oncle Sam
La vie de Samuel Wilson
1766-1780. Le jeune Samuel Wilson aux débuts de la Révolution Américaine
L’histoire des principaux acteurs : Samuel Adams, John Adams, Paul Revere, Joseph Warren, Henry Knox, John Hancock, etc. du côté américain, le roi George III, Lord North, Governor Gage, General Howe, General Burgoyne, General Clinton, etc. du côté anglais.
Les conditions de vie à cette époque, et les nombreuses épidémies.
Les événements importants : le massacre de Boston, le Boston Tea Party, la première bataille sanglante de Concord-Lexington-Menotomy, la bataille de Bunker Hill.
Une fresque du début des Etats-Unis où Samuel Wilson et sa famille étaient des témoins ou des acteurs.
1780-1789. La vie de Samuel Wilson comme fermier et “frontiersmen”, de l’âge adolescent à l’âge adulte. Cette partie représente la vie de la majorité des habitants de Nouvelle-Angleterre à cette époque.
1790-1854. Samuel Wilson entrepreneur et principal acteur de la transformation du village de Troy en une cité moderne. C’est aussi la guerre de 1812 (la guerre Madison), Samuel Wilson à Catskill et comment il est devenu ONCLE SAM.
L’évolution des quatre villes où il a vécu :
Menotomy, qui est maintenant Arlington, au Massachussets Mason, au New Hampshire
Troy, dans l’état de New York
Catskill, dans l’état de New York
2. Deuxième pièce : l’histoire illustrée des Etats-Unis de 1900 à nos jours à travers plus de 350 affiches authentiques sur Oncle Sam
Avec les histoires des artistes principaux tels que :
James Montgomery Flagg, l’auteur de “I Want You”
Charles Dana Gibson, célèbre pour ses “Gibson Girls”
Howard Chandler Christy
3. Troisième pièce : l’histoire politique des USA de 1870 à nos jours travers plus de 900 lithographies originales sur Oncle Sam
From Harper’s Weekly, Puck, Judge, Life, Punch, Saturday Evening post, etc. avec l’histoire des principaux artistes :
Thomas Nast, qui fut le premier à dessiner Oncle Sam comme nous le connaissons actuellement et qui a crée l’âne comme emblème démocrate et l’éléphant comme emblème républicain.
Joseph Keppler, le créateur de Puck Magazine
Victor Gillam
J.C Leyendecker
4. Quatrième pièce : Oncle Sam et la musique
Notre collection comprend plus de 200 partitions musicales aux alentours de 1900 et de la Première Guerre Mondiale sur le thème Oncle Sam.
Facilités supplémentaires :
Une salle de conférence
Une boutique Oncle Sam
Un restaurant / Coffee-shop (Samuel Wilson Coffee-House)
Cécile et Jean-Pierre Mouraux. Tous droits réservés.
© J.P Mouraux
Nous avons un autre projet : Réinstaller le “13 septembre” comme le jour d’oncle Sam En 1959, une loi de l’état de New-York a reconnu Samuel Wilson comme l’inspiration du personnage d’Oncle Sam. Son anniversaire, le 13 septembre, a été déclaré “Jour d’Oncle Sam” par le gouverneur Nelson Rockefeller.
En 1966, John A.Volpe, gouverneur du Massachussets, a proclamé le 13 septembre “Jour d’Oncle Sam”.
Le président Ronald Reagan a déclaré le 13 septembre le “Jour d’Oncle Sam” pour la nation.
Et malgré cela, rien dans les calendriers, aucune célébration…Samuel Wilson mérite plus d’attention et de respect.
Pour cette raison, nous avons lancé une campagne pour renforcer la reconnaissance du 13 septembre en tant que Jour d’Oncle Sam. Nous avons récemment présenté au Président tous les documents nécessaires.
Cécile et Jean-Pierre Mouraux. Tous droits réservés.
Note au sujet de l’histoire d’Oncle Sam et de notre action à son sujet
Dans chacune des quatre villes où il a habité, seul un petit noyau de personnes connaissait son existence, et d’une façon très localisée. Par exemple, les gens de Mason ne connaissaient que son passage à Mason.
Nous avons reconstitué sa vie complète et réussit à faire se rencontrer les responsables historiques de chaque ville qui n’avaient jamais eu de contacts entre eux au préalable.
A Troy, très peu de gens savaient que Samuel Wilson était enterré là. Et surtout dans quel cimetière. Il y en a cinq ! Nous avons passé cinq heures pour retrouver sa tombe dans le cimetière de Oakwood. La tombe était recouverte de hautes herbes. Nous avons du les couper pour prendre des photos. Maintenant, c’est devenu un lieu de visites. Le maire de Troy, qui soutient notre action, nous a commandé de nombreux livres pour les distribuer dans les écoles et a décidé de faire un effort particulier pour faire connaître Samuel Wilson / Oncle Sam à la population.
A Arlington, la Société Historique de la ville a beaucoup apprécié notre action et a décidé en priorité, sous l’impulsion de notre livre, de faire des efforts pour mieux faire connaître la vie de Samuel Wilson / Oncle Sam. Ils organisent des réunions d’informations dans les écoles, etc.
A Mason, chaque année, pour le 13 septembre, anniversaire de la naissance de Samuel Wilson, nous organisons une commémoration “Uncle Sam day” avec visite de la maison que nous avons transformée en mini-musée. Nous y recevons également les écoles locales.
Les visiteurs de notre Musée en Californie sont étonnés de découvrir que leur symbole national ait été une personne réelle. Cela surprend que ce soit un couple de Français qui leur fasse découvrir cela mais ils prennent cela très bien et nous en sont reconnaissants.
Actuellement, nous sommes en pourparlers avec la Maison Blanche pour, de nouveau, faire reconnaître et officialiser le 13 septembre comme le Jour d’Oncle Sam, une bonne façon de faire connaître Samuel Wilson au niveau national.
Cécile et Jean-Pierre Mouraux. Tous droits réservés.