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Dictionnaire des lycées publics des Pays de la Loire

Activités musicales

Album-Livre d’or P.58,1894

Album-Livre d’or P.19,1894

Coin de la cour de la musique

Album-Livre d’or P.65,1894

La société de musique

La musique de l’École fut la grande joie d’Eugène Livet ; il était fier du défilé de ses élèves ayant en tête leur excellente musique que précédait le drapeau chargé de médailles et de palmes gagnées dans de nombreux concours. Il n’est pas jusqu’à des journaux professionnels comme « l’Orphéon » qui n’aient rendu hommage à la compétence du fondateur de la Société, Eugène Livet Fils, et au talent des jeunes musiciens qu’exercèrent MM. A. Bernier et Rateau, tous deux compositeurs appréciés.

Georges Creveuil, Eugène Livet 1820-1913.

Soirée musicale. Salle de la Renaissance

Le Petit Phare. Dimanche 2 août 1891

L’excellence de la Fanfare

L’Orphéon. Dimanche 5 juillet 1896

Journal des sociétés chorales et instrumentales de France, Algérie, Suisse et Belgique et des musiques militaires fondé en 1855.

Registre : Mobilier usuel 1898

1914

1914

L’Harmonie un jour de fête

"L’Harmonie du collège LIVET à la Fête du Muguet* organisée par le Comité d’Initiative de Pont Rousseau, filiale du syndicat d’initiative de Nantes. (le Phare de la LOIRE Jeudi 4 Mai 1922 et le Populaire de NANTES du 8 Mai 1922 ). Cette fête du Muguet 1922 serait la dernière organisée dans la région.

Sur la carte, au premier rang, à gauche, se trouve M. Gustave PORCHER (1871-1951). Mr Gustave PORCHER a beaucoup œuvré pour LIVET. (Médaille des Arts et des Lettres et Légion d’ Honneur). Malheureusement les archives de Gustave PORCHER ont été détruites.

Gustave Porcher né à Nantes le 6 février 1871 de François Louis Porcher né à Nantes le 13 juillet 1837 de Marie Céline Thomas née en 1845 à le Palais, Belle-Ile en Mer. Devenu orphelin de père le 15 Août 1884 à 13 ans. Sa mère se remarie avec Monsieur Mesmin. Décédée le 4 octobre 1893.

Domicile : 8, rue du Pont Sauvetout depuis 1870 jusqu’à la création d’un commerce de cuirs et crépins et fabrique de tiges comme grossiste. Se marie le 20 novembre 1893 à Lorient avec Augustine Bougnot née à Lorient le 16 novembre 1873. Décède à Nantes, 119 Bd des Anglais le 28 mai 1959 à 88ans.

Musicien, il s’est intéressé à l’ENP Livet très sérieusement. Il a dû être marquée par l’École pour qu’il soit resté fidèle à celle-ci en présidant sa Musique. Il a été également de nombreuses années Président de la Société musicale « La Concorde » créée en 1892, vraisemblablement de 1920 à 1955.

Il est reçu Chevalier dans l’Ordre National de la Légion d’Honneur par décret du 9 novembre 1948. Lors de son enterrement, une délégation des élèves de l’École Livet est venue lui rendre hommage.

N.B Le nom de Gustave Porcher figure sur le Livre d’Or remis à Eugène en 1894.

* Le muguet est aujourd’hui toujours associé à la fête du travail. C’est sous Pétain, que la fête des travailleurs deviendra la fête du travail et que le muguet remplacera l’églantine rouge, associée à la gauche.

21-22.04.1945

Documents Maurice Pelloquet

Livet-Jazz, années 50

Livet-Jazz, Ex52

Le saxophoniste est Jacques Pérenesse

Les Ex-54 vous présentent dans le décor "garden-party" réalisé par Michel Pommeret le programme.

Des animateurs

Crochet du 21 novembre 54

Au piano : Henri Ratsimbazafy ; à la batterie : Diffé ; Chef d’orchestre : Michel Lefrère ; à la guitare : Jean Marie ; au saxo : Jacques Perenne ; avant dernier à gauche : Giffard. Livet-Jazz, 1954

Toile de fond peinte sous la direction de M.Méheut professeur de dessin.

"François Méheut avait un vrai physique de Breton mais, sous une allure sévère et un visage sérieux, il était un prof extrêmement sympathique et humain. Tout le monde l’aimait et l’appréciait, même ceux que le dessin d’art n’attirait pas spécialement. Il faut préciser que ce n’était pas la discipline vedette de LIVET, comme les maths et le dessin industriel. Il avait toujours, à la main ou à la bouche, sa pipe courbée. Bien entendu il était doué dans sa matière - N’est pas "Grand Prix de Rome" qui veut. Il nous enseignait toutes les techniques de dessin : la plume, le fusain, l’aquarelle, l’huile. J’ai particulièrement appris avec lui à imaginer, créer et dessiner des portes et des balcons en fer forge.

Il était extrêmement bienveillant et n’en voulait pas a ceux qui n’étaient pas doués pour le dessin. Il ne pensait pas, comme beaucoup d’autres profs, que c’était de mauvais élèves qui ne mettaient aucune volonté dans le travail.

Un jour, je lui ai pose la question "Est-ce que l’art s’apprend ?". Il m’a répondu qu’il pouvait nous guider dans les techniques de l’art mais que cela ne s’apprenait pas comme une autre matière. Si on le ressentait, il fallait laisser aller son imagination. Ou si c’était le contraire, ce n’était pas grave - il fallait se diriger sur ce que l’on aimait, tout en précisant que c’était rarement un métier "nourrissant". C’est peut-être pour cette raison qu’il était prof à LIVET."

Jean-Pierre Mouraux

CROCHET DU 30 JANVIER 1955

Comme d’habitude, c’est vers 9h ce dimanche que commence le deuxième crochet des futurs EX 55 dans la salle des fêtes de l’E.N.P.

On peut constater dès le début que cette jeune équipe s’est rodée depuis la séance du 21 novembre.

En effet, orchestres, chanteurs, fantaisistes, chœurs, chansonniers sont maintenant autant de numéros qui devraient être parfaitement au point pour le concert des EX.

Il convient de signaler en particulier le sketch final : « Le Tour du Monde en musique » au cours duquel Martiniquais, Malgaches et Indochinois nous font faire connaissance avec le pittoresque folklore de leurs pays respectifs.

Et c’est vers midi qu’une vibrante et normale DKL met fin à ce distrayant spectacle monté par nos jeunes camarades que sont venus encourager le directeur et quelques professeurs ainsi qu’un nombre très réduit d’anciens selon une coutume qui semble maintenant solidement établie.

Nant’z’Arts Presse. N°57, mars-avril 1955.