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Des adaptations pour l’enseignement,1886
1886
C’est la création du Petit Beurre chez Lefèvre-Utile, c’est la création de la Société des horticulteurs, c’est l’inauguration de la ligne de chemin de fer Bordeaux-Nantes, c’est aussi le premier Congrès international de l’Enseignement technique à l’effet "d’organiser l’enseignement professionnel d’après un plan étudié, réfléchi, approprié aux besoins de la France."
Le lycée national va être rénové et agrandi pour trouver sa vraie place dans la ville (peu d’élèves) et jouir d’une certaine considération.
Format affiche 62/90cm
© Photo M.L
© Archives lycée Livet
Dans le même temps, l’enseignement professionnel cherche à s’adapter réellement aux besoins de la population.
“Le Congrès se tint avec succès du 20 au 26 Septembre. 482 délégués s’y rencontrèrent. Plusieurs nations y furent officiellement représentés : la Grande-Bretagne, la Russie, l’Italie, l’Espagne, le Portugal, la Suisse, la Belgique par M.E Rombaut, la Roumanie, la Serbie, la Nouvelle-Galles du Sud. Les ministères français du Commerce et de l’Industrie, de l’Instruction publique et des Beaux-Arts, des Travaux publics, de la Marine et des Colonies envoyèrent chacun plusieurs délégués au Congrès. (MM.O.Gréard, Frédéric Passy, F.Buisson, Salicis, Sarradin, délégué de l’Association polytechnique nantaise, A.Cahen, Dormoy et Verrier, délégués de la Société des Anciens Élèves des Arts et Métiers, G.Tissandier, Charles-Louis et Eugène Livet, figurèrent au nombre des Congressistes. Avec certains de ses collègues, M.Eugène Livet fit adopter des vœux sur l’enseignement du dessin, les collections d’objets industriels et commerciaux dans les Écoles, les programmes et la sanction des études professionNelles).
Il se trouva que la plupart des conclusions auxquelles s’arrêta le Congrès étaient de pratique courante chez M.Livet qui faisait toujours à cet égard figure de novateur. « Le Panthéon de l’Industrie » venait d’écrire dans son numéro d’Août 1886 « l’école professionnelle Livet qui, malheureusement pour nous, reste à l’état de modèle platonique, n’ayant point encore suscité en France de véritable imitation ». Aussi l’Institution recevait-elle maintes visites de Maires, de Directeurs d’Écoles, d’Architectes, d’Inspecteurs qui, « afin d’installer des écoles semblables », s’attachaient à peu près tous autant à examiner l’installation matérielle de l’établissement qu’à se rendre compte dans le détail de son organisation pédagogique.”
Georges Creveuil, Eugène Livet 1820-1913. P.160-161.Chapitre : Congrès et Expositions.