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Dictionnaire des lycées publics des Pays de la Loire

À propos de M.Livet fils

À propos de M. Livet fils

Le Populaire. Mercredi 27 juillet 1898

suite de l’article :

Il n’existait, pour ainsi dire, aucun précédent, tout était à créer : il fallait concevoir un plan, trouver des ressources pour le réaliser, combattre les préjugés enracinés de la routine. Avec une merveilleuse perspicacité

suite de l’article :

qui ont bien voulu me charger de vous dire tout le bien que nous pensons de vous

Le Populaire. Jeudi 28 juillet 1898

Dans la séance académique, il a été question de la liquidation de l’acquisition de l’Institution Livet par l’État, et, à ce propos, M. le Dr Sourdille, se faisant l’interprète de l’opinion publique, a regretté que M. Livet fils n’ait pas été maintenu à Nantes.

Puisque l’occasion se présente, nous tenons à protester contre certaines accusations émises en haut lieu contre M. Livet fils.

Dernièrement l’un des principaux fonctionnaires de l’Instruction publique a répondu, à une personne attachée au cabinet du ministre de l’Instruction publique qui lui demandait les motifs de la disgrâce de M. Livet fils, que ce dernier n’avait pas été maintenu à la tête de l’établissement pour incapacité et pour avoir organisé à la dernière distribution des prix une manifestation antigouvernementale. Ce haut fonctionnaire a été induit en erreur. S’il s’était renseigné auprès des municipalités et des inspecteurs d’Académie qui se sont succédé à Nantes depuis plus de vingt ans, s’il avait pu interroger les professeurs de la maison et les parents des élèves, il aurait appris que M. Livet fils dirigeait effectivement l’établissement depuis vingt-cinq ans, et que c’était grâce à son habile direction, à son labeur infatigable, à son entente parfaite des exigences des nouveaux programmes et des besoins de notre population que l’Institution s’était maintenue au premier rang des écoles professionnelles et avait obtenu de magnifiques résultats.

Quant à le croire capable d’organiser une manifestation quelconque en sa faveur, il faut vraiment ne pas le connaître. C’est avant tout un modeste et un ennemi de la réclame. La manifestation dont il est question et qui n’a rien d’antigouvernementale, puisqu’elle a consisté à émettre le vœu que M. Livet fils ne quittât pas la maison qu’il dirigeait avec autant de dévouement et de succès et à lui offrir un bronze, a été faite par les anciens élèves et les parents d’élèves, à l’insu de celui qui en était l’objet. Le bureau de l’Association des Anciens élèves en témoignerait s’il était nécessaire. Nous pourrions même ajouter que des parents d’élèves ayant déclaré qu’ils marqueraient bruyamment leur mécontentement, c’est M. Livet fils qui les supplia de ne se livrer à aucune manifestation.

Voilà ce qu’il fallait dire dans l’intérêt de la vérité et de la justice.

Le Nouvelliste. 18 janvier 1899