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Dictionnaire des lycées publics des Pays de la Loire

Uniforme et sabots

L’uniforme, facteur d’intégration

Les années 1860

L’uniforme de la pension est maintenant bien connu de la ville et dans les environs. La tunique de drap bleu aux boutons dorés tombe jusqu’à mi-cuisse ; elle est garnie de rouge au collet et aux épaulettes, et d’un liseré au poignet de chaque manche. Une ceinture de cuir verni à boucle dorée prend la taille. Le pantalon est de drap bleu en hiver, de toile blanche au beau temps. Le képi est bleu orné d’un galon rouge. C’était un uniforme qu’enviaient les plus jeunes des externes. La plupart comptaient sur la promesse de leurs parents et attendaient avec impatience d’avoir quelques années de plus pour pouvoir le revêtir.

Georges Creveuil, Eugène Livet 1820-1913.


Le premier uniforme

L’uniforme de l’Institution Livet : une coupe de haute tenue !

La face inférieure du bouton porte l’inscription : La Belle-Jardinière.

Eugène Dominique Névo, né le 28 août 1871 à Nantes (déclaré comptable à son mariage). Sera témoin à ce mariage, le 27 mars 1894 : Alexandre Eugène Livet, âgé de soixante treize ans, "chef d’institution, chevalier de la Légion d’honneur, demeurant à Nantes rue Sainte-Marie"

Cahier de récitations

"L’histoire du bouton n’est pas cousue de fil blanc"

D’une abeille l’autre...

Bouton d’uniforme du Muséum d’Histoire Naturelle.

De l’uniforme l’abeille fait son miel !

La rentrée de 1848 avait eu lieu avec 68 externes et 10 pensionnaires ; l’effectif passe la centaine en 1850 -1851 : 92 externes, 11 internes ; il est de 156, sur lesquels 23 pensionnaires en 1854 -1856, de 212 en 1859 -1860, l’année suivante de 240.

A ce moment, l’Établissement compte 40 pensionnaires. Jeudi et dimanche, on les voit sortir sous la surveillance d’un ou de deux sous-maîtres. Il n’est pas rare de rencontrer auprès d’eux leur Directeur, vêtu d’une longue redingote noire.

Les jeunes gens sont conduits « fréquemment aux bains de rivière pendant la belle saison ». Les externes « peuvent aussi venir aux promenades des jours de congés, pourvu qu’ils aient l’uniforme », et beaucoup, surtout parmi les grands et les moyens, grossissent régulièrement l’effectif de la petite troupe. L’uniforme de la pension est maintenant bien connu de la ville et dans les environs. La tunique de drap bleu aux boutons dorés tombe jusqu’à mi-cuisse ; elle est garnie de rouge au collet et aux épaulettes, et d’un liseré au poignet de chaque manche. Une ceinture de cuir verni à boucle dorée prend la taille. Le pantalon est de drap bleu en hiver, de toile blanche au beau temps. Le képi est bleu orné d’un galon rouge.

C’était un uniforme qu’enviaient les plus jeunes des externes. La plupart comptaient sur la promesse de leurs parents et attendaient avec impatience d’avoir quelques années de plus pour pouvoir le revêtir. Pour l’heure, ces petits l’emportaient souvent en pittoresque sur leurs aînés par leur accoutrement de tous les jours. Une large ceinture les serrait à mi-corps par-dessus leur blouse ; un cache-nez fort long multipliait les tours et s’élevait à hauteur du nez ; leur coiffure était un bonnet à trois pièces, attachés sur le cou, en coton ou en laine. Carte au dos, panier au bras, ils se rendaient par les rues de Nantes à la Pension Notre-Dame.

Georges Creveuil, Eugène Livet 1820-1913.

Dans un document intitulé : ÉCOLE NATIONALE PROFESSIONNELLE DE NANTES, au chapitre "TROUSSEAU" nous avons un descriptif de cet uniforme.

"L’uniforme sera composé de : vareuse, gilet, pantalon, casquette, gants de couleur foncée, pélerine avec capuchon fixe. (Cet uniforme doit être rigoureusement conforme au modèle adopté par l’administration de l’École.)"

Photo avant 1900 (Paul Manoury est debout à droite)

L’uniforme de l’École Nationale Professionnelle Livet

"Le bouton est la ponctuation de la phrase vestimentaire"

Sortie en ville

1955

Casquette et galons dorés : tenue Livétienne taillée sur mesure à “La belle jardinière” de Nantes

Dans le parc enneigé

Hiver 1956/1957. En arrière plan, les ateliers de mécanique.

L’insigne de l’E.N.P. Le parfait livétien

Autre modèle d’insigne

APPRENDRE EN UNIFORMES - collèges, lycées, grandes écoles, facultés Auteur : Francis-Henri COURROY

Uniformes de tradition, traditions autour des uniformes.

Format 22,5 x 28 cm - 145 pages - des centaines d’illustrations couleur et NB

LE BOUTON D’UNIFORME FRANÇAIS

Format 22 cm x 30,5 cm - 342 pages - Cet ouvrage est la référence en matière de boutons civils et militaires. De l’ancien régime à 1914 quelques 4 000 boutons classés par corps.

Sabots d’un EX-55